Et hop, malgré la vague, malgré l'émoi, l'Apéro-Théâtre a eu lieu.
70 personnes (selon la police) à boire un verre (plutôt trois, selon les syndicats), à papoter échanger dire ou se taire, en attendant un peu surpris que quelque chose se passe. Mais l'Apéro-Théâtre, c'est d'abord l'apéro. On prend le temps.
Puis, Laura, du haut de ses trois pommes, qui croque un instant de vie fiction devant les gens qui s'empressent de la découvrir dans une première ébauche de travail.
Puis Fanny, solo piano tchikiboum, tchactchac et voix, loops et reloops, papotages et chants.
Une légèreté toute féminine, tout en douceur, même si le rock même si le trash, tout en douceur.
Un apéro-Théâtre, quoi. Un truc qui détonne, qui surprend, qui sort du cadre. Un truc qui mêle fantaisies, fragilités, découvertes, sympathie…
Bref, un temps, les amis, suspendu à un fil du temps.
On se retrouve en mai.