Philippe

On le savait, il le savait. Rien n’est éternel si ce n’est l’esprit.

Le livre dont il était l’auteur vient de se fermer.

Et nous, simples lecteurs, accrochés à ses mots comme une algue au rocher, plongeons âprement dans la réalité d’une utopie qui s’éteint.

Tu le sais, d’où tu es, Philippe, tu vas nous manquer.

Et si par la grâce de ton humanisme on peut transmettre à notre sauce l’esprit qui fut le tien, j’en serais non seulement ravi mais aussi très fier.

Mais quoiqu’il en soit, même si de maintenant jusqu’à notre fin tu restes notre ami, même si l’esprit permet de traverser les siècles, là, à l’heure qu’il est, permets nous de te pleurer et d’être fracassés par le vide que tu laisses.

Je me fais ici l’écho de toute l’équipe, existante ou passée, des origines ou de passage, de proximité ou périphérique, des mille voix mutiques abasourdies par la nouvelle :

Salut l’ami. Nos esprits t’accompagnent mais nos cœurs sont en deuil.

David/L'équipe